- déplétion
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• 1736; lat. depletio1 ♦ Sc. Diminution de la quantité (de qqch.). « Si le nombre de cétacés capturés annuellement reste très élevé, il tend néanmoins à diminuer par suite de la déplétion des stocks » (J. Dorst). — Méd. Diminution ou disparition d'un liquide, spécialt de sang, accumulé dans un organe; état d'épuisement qui en résulte. — (1960) Géol. Dépréciation d'un gisement de pétrole résultant de son exploitation.2 ♦ (1973) Astron., phys. Hétérogénéité d'un astre se traduisant par une diminution locale de son champ de gravitation.⊗ CONTR. Augmentation ; réplétion.Contraires :- réplétion⇒DÉPLÉTION, subst. fém.MÉD. Diminution du volume des liquides, en particulier du sang, contenu dans l'ensemble du corps ou accumulé dans un organe ou une cavité.Rem. Attesté par BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892, QUILLET 1965, ROB. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr.Prononc. Dernière transcr. ds LITTRÉ : dé-plé-sion. Étymol. et Hist. 1736 (F. QUESNAY, L'Art de guérir par la saignée d'apr. Encyclop.). Empr. au b. lat. depletio, -onis « action de désemplir ».déplétion [deplesjɔ̃] n. f.❖1 Sc. Diminution de la quantité (de qqch.). || « Si le nombre de cétacés capturés annuellement reste très élevé, il tend néanmoins à diminuer par suite de la déplétion des stocks » (J. Dorst).♦ Méd. Diminution ou disparition d'un liquide, spécialt, de sang, accumulé dans un organe; état d'épuisement qui en résulte. || Déplétion plasmatique : diminution du plasma sanguin. || Déplétion potassique : baisse du potassium dans le sang ou le liquide cellulaire.1 Ce terme a été employé par M. Quesnay (1694-1774) dans son Art de guérir par la saignée : il remarque que les effets de la saignée doivent être, 1o de désemplir les vaisseaux; c'est ce qu'il appelle déplétion (…)Encyclopédie (Diderot), art. Déplétion (1754).2 Nos observations cliniques et expérimentales nous amenaient à penser que la vaso-dilatation et la turgescence des vaisseaux étaient liées le plus souvent à des états d'ecthion ou de tension agressive, au contraire la déplétion de cette circulation cérébrale se retrouve plutôt dans les états d'engourdissement et d'inhibition.Henri Baruk, Psychoses et névroses, p. 103.♦ (1960). Géol. Dépréciation de la valeur d'un gisement de pétrole résultant de son exploitation.2 (1973). Phys. Hétérogénéité d'un astre se traduisant par une diminution locale de son champ de gravitation.❖CONTR. Augmentation, réplétion.DÉR. Déplétif.
Encyclopédie Universelle. 2012.